Viser l'efficience globale, c'est aussi réfléchir sur soi et si besoin changer certains de ses comportements dans l'entreprise, face aux autres (ses collaborateurs et toutes les parties prenantes).
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'' Les meilleurs sont ceux qui cherchent dans l’entreprise
non pas une finalité mais un lieu pour développer leur
propre potentiel’’. Maslow
Changer ses comportements, c'est changer ses croya nces
Sortir de ses croyances et ainsi changer ses comportements passe par le développement de son intelligence émotionnelle: Se reconnecter à ses émotions, éviter les généralisations, retrouver l’expérience dans son histoire, qui est à l’origine de la croyance. Les émotions sont au cœur des comportements défensifs et donc au cœur du changement.
Par exemple pour éviter d’être confronté aux discours moralisateurs de mon chef que je connais bien et perdre mon temps, je ne vais pas à sa rencontre pour lui soumettre ma demande et je renforce mon comportement d’évitement qui est dû à des émotions anticipatoires. Eviter cette confrontation, c’est éviter de toucher mes émotions négatives. Il y a un renforcement interne du comportement contenu dans la croyance.
L’émotion permet de repérer la croyance puisqu’il y a une dépendance forte entre les deux. Car une partie de nos émotions nait de l’interprétation et de la croyance des conséquences potentielles de la situation. Les croyances de chacun forment avec l’image de soi le noyau de la personnalité et le ressort de la vie émotionnelle. C’est cet ensemble qui est réactivé quand une situation se présente.
Le manager apprend à distinguer la place des émotions dans le changement et comprend les différents paramètres qui interfèrent avec les émotions dans les processus de changement. Tout changement même considéré comme positif possède un coût émotionnel et peut déclencher le frein au changement. Il n’y a de changement sans une bonne lecture et une prise en compte de ses émotions.
Devenir soi-même, c’est changer